Un tableau peut vivre des accidents et des drames…qui ne sont pas irréversibles !
Redonnez éclat, stabilité et profondeur aux œuvres anciennes ou endommagées
Élimination en douceur des salissures, poussières et vernis jauni sans agresser l’œuvre
Réparation des toiles abîmées et consolidation sur support neuf si nécessaire
Inventaires du patrimoine peint complets avec dossiers photos, historique et constats d’état
Conseils, rapports d’intervention, bonnes pratiques pour protéger vos œuvres sur le long terme
Les artistes ont d’abord peint sur les parois des grottes, et c’est sans doute le bois qui a été utilisé pour les premières « peintures de chevalet », c’est-à-dire des peintures que l’on peut emporter, vendre, collectionner jusqu’à l’époque de Raphaël (mort en 1520) où les toiles manufacturées ont fait leur apparition.
Les artistes ont ensuite utilisé divers supports comme le cuivre (du XV° au XVIII° siècle), l’ivoire ou les cartes à jouer (les miniatures) et à partir du XIX° siècle, les toiles industrielles (très fines et très cassantes) ont fait leur apparition ainsi que des supports moins coûteux (couvercles de boîte à cigares, morceaux de meubles, cartons…). Ils ont également utilisé divers papiers, du verre, de l’émail, mais ce sont là des œuvres qui sont restaurées par d’autres spécialistes (aquarelles, dessins, pastels, affiches par exemple sont restaurés par des spécialistes des arts graphiques).
Plus un tableau est ancien et plus ses matériaux de fabrication sont de qualité, donc, plus sa restauration offre un grand potentiel…N’hésitez pas à vous renseigner, quel que soit l’état de votre œuvre.
Ce tableau d’Abraham Constantin (Genève 1785-1855) mesure 81 cm Haut X 65 cm de large et date des environs de 1850.
Il a chuté sur un instrument de musique, provoquant de nombreuses et grandes déchirures. Une intervention complète de restauration du support a permis de rétablir la cohérence et la tension générale du support…mais aussi pour ses propriétaires, d’en savoir plus sur son auteur, un artiste remarquable qui a débuté comme peintre sur émail pour le grand horloger Vacheron, puis en 1807 pour la Manufacture de Sèvres et comme « peintre sur porcelaine du roi » en 1826.
Il est connu pour ses portraits d’Hortense et Eugénie de Beauharnais ainsi que du Tsar Nicolas 1er. Une intervention de restauration est aussi l’occasion de mieux identifier son acquisition ou son patrimoine familial ; l’historique des artistes est un élément qui permet également la compréhension complète d’un tableau, pour mieux le restaurer.
Il arrive parfois que des morceaux de toiles soient manquants…une incrustation de toile similaire permet une réintégration optimale de la reconstitution du support et de la peinture.
Ce portrait de dessinateur (il tient un porte-craie chargé d’une craie blanche) de l’Epoque Empire ne tenait plus que par un clou de tapissier dans la partie supérieure, ce qui a entraîné la formation de très larges plis, de déchirues, de pertes d’un morceau de toile, de matière picturale…Il est conseillé de mettre fin aux mauvaises pratiques de conservation et de confier votre œuvre sans trop attendre afin d’éviter l’apparition d’autres problèmes autour de ceux déjà existants ; d’autant plus que la restauration du support permet une revalorisation esthétique générale toujours très appréciable…
Les plus courantes dégradations des toiles sont les perforations et les déchirures plus ou moins complexes…
Meme si un morceau de votre tableau est détaché, il est tout à fait possible de le réintégrer au reste du tableau.
Marine de Charles Diebold (Ecosse début du XIXsiècle).
Certains tableaux sont oubliés longtemps dans les greniers et les caves et se retrouvent dans des états de dégradation importants, mais on peut les sauver pour la plupart. Ce tableau de Pierre Billet « Le chardonneret » (circa 1900) était conservé avec un fond d’atelier dans un carton, dans une buanderie, au sec mais dans un lieu très chargé en carbone (idem pour les œuvres conservées au-dessus ou bordant les cheminées).
mais aussi être retendu durablement
Kiki de Montparnasse « les trois marins ». La toile a été déposée, remise à plat sous papiers Japon et colle réversible ; renforcée au dos par une gaze et remontée sur son châssis nettoyé.
Vierge à l’enfant avec St Jean-Baptiste, Florence, Circa 1550 : avant-après traitement des bois et réintégrations des trous d’envols d’insectes ; larve d’anthrax au microscope et restes de nids d’insectes.
Il faut toujours être vigilent sur la présence d’insectes xylophages ou divers nuisibles des tableaux comme les petites vrillettes qui peuvent ronger le bois mais aussi la toile, les colles, la peinture jusqu’au vernis, l’anthrax (qui peut gagner le reste des objets environnants et les détruire) et certains champignons qu’il convient de traiter. Il s’agit de restauration curative mais aussi parfois curative.
Beaucoup de miniatures ont été peintes sur des feuilles très fines d’ivoire, il est fréquent de rencontrer des supports brisés qui nécessitent un assemblage pour pouvoir mieux les conserver et les apprécier.
Il y a encore de très nombreux cas de figures, notamment les restaurations anciennes souvent plus ou moins bien réalisées qui engendrent des interventions de dérestaurations (retrait de retoilage, de pièces, de bandes, etc.). Chaque tableau est unique !
Ce petit tableau de José Suarez (école espagnole, contemporain d’Eugène Manet) a été très mal conservé : il était noir de crasse, très écaillé en bas et marqué sur les quatre côtés par des marques d’affaissement de la toile sur le châssis. Quand plusieurs problèmes du tableau indiquent que la toile d’origine est fatiguée, il existe des solutions légères et respectueuses des tableaux qui permettent de rétablir une belle surface plane et d’accompagner la toile d’origine (sans obligatoirement un rentoilage au lin). La finalité étant de permettre au tableau de prolonger durablement sa vie et sa beauté.
Il est conseillé de nettoyer un tableau une fois par siècle.
Il est fortement recommandé de faire régulièrement nettoyer votre oeuvre, notamment parce que la poussière qui s’accumule est chargée d’acidité, ce qui nuit à la bonne conservation du support et de la peinture et il peut également, selon sa nature, être abimé par des insectes xylophages qui rongent le bois mais consomment également les couches picturales, les papiers anciens de bordage, les étiquettes ajoutées au dos, donc il est sain de procéder à des examens et des restaurations parfois aussi préventives en plus de curatives.
Revers d’une grande miniature sur bois de Martin Drölling « portrait de Michel Martin Drölling lisant devant la place des Victoires » Vers 1808 (collection privée). Nettoyage du dos, retrait des bordages papiers inutiles et conservation de l’inscription ancienne au crayon noir « restauré ».
Décrassage d’un châssis et de revers de toiles
Un savoir-faire rare, une confiance méritée
Depuis plus de 20 ans, notre atelier redonne vie aux œuvres d’art avec passion, rigueur et respect des normes muséales. Chaque intervention est pensée comme un dialogue entre le passé et le présent — entre la mémoire d’une œuvre et la main du restaurateur.
Nous vous garantissons :
Ecole du Louvre – Ministère de la culture
Chaque geste est mesuré, chaque produit choisi pour sa stabilité et sa réversibilité.
Méthodes conformes aux pratiques des plus grandes institutions culturelles.
Écoute, transparence et conseils adaptés à chaque œuvre et à chaque client.
Conservation sécurisée, confidentialité assurée pour les collections privées.
Un savoir-faire maîtrisé, nourri de passion et de projets uniques.
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